Publié par : hirofarepote | août 15, 2009

Où est le développement durable en Polynésie française ?

chauffe eau solaire-1Développement durable…. Ce mot a été la tarte à la crème des partis polynésiens qui se voulaient être dans le vent de l’histoire ces dernières années. Avec force graphiques, démonstrations, définitions, on allait voir ce qu’on allait voir… On allait faire de la Polynésie française un modèle d’équité, de durabilité et d’économie responsable .

Nous allions devenir une référence dans le développement des énergies alternatives, des énergies renouvelables, de la préservation et de la valorisation de notre biodiversité… La paradis sur terre allait redevenir une réalité. Les Polynésiens, qui avaient dans leurs gènes « l’éco-citoyenneté » allaient renouer avec leurs racines, redécouvrir les vertus du « rahui », allaient trier de plus en plus leurs déchets, parsemer de panneaux solaires leurs toits d’habitation, arrêter de consommer des 4,4 à outrance, diversifier les filières de recyclage de produits qu’une société de consommation outrancière rejette dans la nature et préserver leurs vallées et leurs iles…

On allait s’inspirer des meilleurs exemples mondiaux : bonus écologique pour les voitures, sobriété dans la consommation d’énergie, priorité aux transports collectifs pour réduire autant que faire se peut les embouteillages énergivores de l’agglomération, création de parcs naturels, brigades vertes pour sanctionner les comportements irresponsables, arrêter le saccage des vallées de Tahiti, évoluer d’une agriculture déraisonnable à une agriculture raisonnée, détruire les pestes végétales et animales importées par la lutte biologique, installer des centres de traitement des ordures dans les principales îles;

faire passer dans les actes les gestes écocitoyens, traiter les déchets hospitaliers, aménager le site de Nivee en prévision de la saturation de celui de Paihoro, convaincre la dernière grande commune récalcitrante ( Faaa) de trier ses déchets, fermer le dépôtoir scandaleux de Pamatai, préserver nos fragiles écosystèmes insulaires et regénérer nos lagons, réaliser des élevages lagonaires durables, maitriser les pollutions engendrées par la perliculture,  promouvoir l’éco tourisme, préserver les lentilles d’eau douce dans certains atolls, climatiser l’hopital par l’eau des profondeurs, installer l’eau potable partout, lutter contre le saccage de nos littorals….Ouf !

 Après moultes séminaires, ateliers, symposiums, colloques, couteux rapports de consultants, communications tous azimuts, quelles sont les réalisations concrètes ?

Comme dirait un professeur à ses élèves : citez moi, dans le désordre, dix exemples de développement durable en Polynésie ?

Gros silence dans la salle de classe…. Puis, après une minute de silence : la climatisation d’un hotel de Bora Bora par l’eau des profondeurs et la valorisation de quelques produits dérivés dans un spa ( bravo toto !), la clim du futur hopital (oui ! quoique : à vérifier), l’usage énergétique de l’huile de coprah subventionnée ( oui, mais à quel coût et à quel prix ?), la lutte contre la fourmi de feu ( non sans mal et avec du retard à l’allumage), la création d’un réseau d’assanissement à Papeete, ( merci l’Europe, mais ce n’est pas demain la veille qu’on pourra se baigner dans le port de Papeete comme à Waikiki),  la fixation d’un tarif de rachat de l’énergie solaire des particuliers par l’EDT (oui, mais trop peu incitatif pour faire évoluer rapidement notre « mix énergétique »…), une petite centrale solaire à Makatea, quelques centaines de chauffe-eau solaires importés  installés, quelques éoliennes implantées à Makemo…. Euh….  L’incitation à la vente de voitures hybrides, la « prime à la casse », la « puchonnette » ! (mais non Mareta ! rien à voir avec le bonus écologique, c’est pour aider les copains concessionnaires à écouler quelques 4,4 supplémentaires, voyons !!!!)

Un ange passe dans la classe. Cinq minutes s’écoulent. Alors, d’autres exemples ? Euh….

Mais où est donc notre stratégie de développement durable, notre cadre d’intervention et d’actions hirarchisées et programmées à 3, 5, 10, 15 ans ? Où sont nos agendas 21 locaux ? Où est notre démocratie participative sur ces questions ? Comment produire plus, répartir mieux et préserver l’avenir ? Comment préparer, ici et maintenant, l’ère de l’après-pétrole ? La taxe carbone peut-elle être adaptée en Polynésie  pour changer les comportements ?

Ah si, j’oubliais ! yfautkon soit « autosuffisant énergétiquement » à 50 % en 2020 …. Pourquoi un horizon si éloigné ? et à la fin du déjeuner de Monsieur James SALMON ou de la présente mandature ?  Comment ? Mystère et boule de gomme.

Et pendant ce temps là, le dépotoir de Pamatai n’est toujours pas transformé en centrale énergétique exemplaire. Paralysie plutôt que « Pyrolise »… avec fumée et « fumet » nauséabond et nocif au rendez-vous…

Bref : il faut croire qu’on répond aux besoins du présent en compromettant la capacité de satisfaire ceux des futures générations polynésiennes. Ce qui, vous l’avouerez est un comble…

Pourtant, les projets foisonnent au sein  de la société civile, des associations dynamiques, comme « 2D attitude » secouent le cocotier et sensibilisent, quelques communes ont des projets dans les cartons en relation avec divers investisseurs, des porteurs de projets proposent de l’hydraulique, de l’houlomotrice, de l’ETM, de l’algocarburant, du coprahcarburant…. Mais, pour quels résultats auprès de nos décideurs jusqu’à présent ? Il semble être urgent d’attendre, comme dirait notre vice-président.

C’est vrai qu’en matière d’énergie alternative, le seul cadre au service de l’énergie risque, à moins d’être très énergique justement, d’être débordé jusqu’à sa retraite….et Electricité de Tahiti, « monopole gazolophile » a encore de beaux jours devant elle. Et pourtant, les centrales d’EDT qui embaumeraient leur voisinage d’huile de coprah, ou, mieux, de monoï de Tahiti, çà pourrait être tellement sympa !!! On y ferait venir en pèlerinage des hordes de touristes écolo qui s’en mettraient plein les narines  !

Et pourtant… Rappelons-nous que dans les années 70, nos hommes politiques autonomistes avaient misé sur les énergies renouvelables, le fare solaire, la voiture au coprah, l’ETM localisé vers la passe de Papeete (  cette ETM qui ressort des tiroirs de l’IFREMER pour être installée à la Réunion…..) Il y avait même eu création d’un « Institut des Energies renouvelables du Pacifique sud » qui devait rayonner au-delà de nos lagons avec la collaboration de Total Giordano et d’autres acteurs publics ou privés. Malheureusement, cette structure a fermé ses portes et il n’est resté qu’un « GIE Soler » vidé progressivement de sa substance par Total. Autre gâchis polynésien alors que l’on pouvait être pionnier dans de nombreux domaines

Alors, où sont les ambitions initiales ? Où est, en Polynésie,  la « croissance verte » que certains pays mettent en oeuvre pour sortir de la crise ?

Je ne doute pas que les Etats généraux remettront les pendules à l’heure et secoueront sérieusement le cocotier.


Réponses

  1. Bonjour « Hirofarepote »,

    Les constats que tu continues de publier sont incontestables pour l’essentiel et confirment, en tant que de besoin, la grave situation dans laquelle se trouve notre petit Fenua… !

    Comme je le suggérais il y a quelques jours, je reste persuadé qu’il faudrait commencer rapidement par une « Révision Institutionnelle » (Statut et Code Electoral…), dont les effets s’appliqueraient au prochain renouvellement de l’assemblée de Polynésie française, première institution du Territoire… !

    C’est à partir de là que nous pourrions faire évoluer la « Gouvernance » de notre petit Fenua pour appliquer une « gestion de bon père de famille »… !

    Alors, le premier objectif d’une nouvelle majorité politique issue de ce renouvellement de nos Institutions sera de rétablir en priorité la « CONFIANCE »… !!!

    Parahi,
    Quito

  2. Désolée de te contredire Quito mais je reste persuadée que c’est une question d’hommes , de femmes et d’état d’esprit et donc de comportements!

    plutôt que de législation ou de révolution institutionnelle.

    On a vu les limites des différentes lois, la loi estrosi était censé nous apporter la stabilité politique, je n’y ai jamais cru et j’ai bien fait, les autres menées par x ou y ont également montré leurs limites .

    Et si c’est uniquement pour abaisser le seuil d’éligibilité pour permettre aux petits partis ( écervelés pour moi, rien qu’à prendre l’exemple de schyle et de bouteau qui ont ouvert le bal de l’instabilité politique. ) d’accéder à l’assemblée. Ce n’est pas la peine.

    Il faut que les meilleurs des partis autonomistes mettent leurs problèmes de pito de côté et fassent une liste commune et qu’ils associent de nouvelles têtes pensantes , pragmatiques et efficaces! c’est à cette seule condition qu’on arrivera à contrer une UPLD unie.

    La division des autonomistes renforcera l’UPLD et on ne s’en sortira jamais car ce sera le même statut quo.

    c’est une gestion avec la culture du résultat dont on a besoin bien plus qu’une gestion de bon père de famille qui est , certes intéressante mais très insuffisante pour rebooster notre fenua.

    La confiance reviendra que si nous avons un président autonomiste réactif, pragmatique, efficace et rigoureux pas rigoriste , surtout pas! et capable d’être une vraie locomotive avec une méthode éprouvée en terme de leadership .

    Il doit être capable de sélectionner rigoureusement ses ministres dont les capacités doivent être identiques à celles de leur président !

    Ils doivent excéler dans le suivi de leurs discours en actes tangibles . Ils doivent être dotés d’un humanisme appréciable, d’une grande faculté d’adaptation, d’une grande capacité d’écoute , et respecter leurs engagements.

    Bref, ils et /ou elles doivent être intelligents et capables de comprendre et de réagir au plus vite et bien pour employer des termes simples!

    Il faut que leur QI soit digne de confiance ! si on veut rétablir la confiance! car l’exemple doit toujours venir d’en haut! ils sont censés être nos élites remplis de neurones pour que le cap de la PF soit clair, cohérent et pragmatique.

    pour l’instant, ce n’est pas très encourageant ni acceptable!

  3. Bonsoir Hirofarepote,
    Bonsoir Hina Booste,

    La contradiction ne me dérange pas du tout, bien au contraire, même si je préférerais connaître l’identité de mon contradicteur, pour des raisons bien évidentes… !
    Je serais prêt à accepter l’usage de l’anonymat dans certaines conditions pour des échanges francs et constructifs, mais peut-être que tu pourrais au moins déjà préciser éventuellement le nom du parti politique dans lequel tu milites…?
    De mon coté, si tu as des questions à mon attention, et bien que tu me connaisses déjà, n’hésites pas à me les poser publiquement ou directement sur mon email… ?

    Comme toi, je suis également persuadé que c’est une question de femmes et d’hommes…
    Nous différons seulement dans les voies que nous préconisons pour atteindre cet objectif du renouvellement de notre classe politique, et la mise en place d’une nouvelle « Gouvernance » basée notamment sur un retour à la « CONFIANCE »… !

    Cependant, je ne comprends pas ton langage d’exclusion (pour les petits partis… ?), ou pour « contrer une UPLD unie »… ???

    Pour ma part, et c’est un point capital, il s’agira d’introduire sur le plan institutionnel la notion de la « Collégialité » dans nos institutions, et ainsi réapprendre à vivre et à travailler TOUS ENSEMBLE, sans exclure quiconque… !!!

    Parahi,
    Quito

  4. je me suis déjà exprimée sur l’identité sur un autre blog. Je n’y reviendrais donc pas.

    Je ne milite pas, au sens où on l’entend. Je me contente d’être un observateur disposant d’un libre-arbitre et guidé uniquement par l’efficacité et le pragmatisme tout en couronnant le tout par de l’humanisme.

    L’objectif de renouvellement d’une classe politique et la mise en place d’ une gouvernance digne d’intérêt général ne passent pas principalement par des voies législatives .

    C’est une condition très insuffisante pour atteindre cet objectif.

    Mon langage n’est pas un langage d’exclusion mais un langage de vérité.

    Aux prochaines élections , l’UPLD partira encore une fois unie. Et en face, s’il y a une division de petits et grands partis autonomistes, on ne changera rien. Il faut une entente constructive des grands partis politiques autonomisteset petits partis non écervelés pour contrer une UPLD qui n’a qu’un but clairement affiché , celui de l’indépendance çàd du chaos.

    La majorité actuelle démontre ses limites et le comble du comble est de voir une population majoritairement autonomiste gouvernée par un président indépendantiste .

    Plus grave encore, c’est de voir une classe politique autonomiste faisant partie de la majorité silencieuse au point d’en perdre son âme et de se noyer dans une incompétence effarante!
    et de dérouler le tapis rouge à l’inertie, l’immobilisme, l’amateurisme et j’en passe!!

    Alors, si c’est cela , apprendre à travailler tous ensemble sans exclure personne ! pour ce résultat! c’est inadmissible pour notre fenua qui ne demande qu’à être redressé !

    L’union digne de confiance pour un résultat tangible , oui!!

    L’union de la mascarade , non! ce serait traître pour les plus fragiles d’entre nous!

    Que tous ceux et celles qui ont un égo exacerbé soit exclu ,en effet. c’est à cette seule condition qu’il sera possible de bâtir utilement!! avec des pragmatiques innovants et des réactifs! toutes générations confondues.

    l’intelligence , le bon sens , la logique , c’est une question de neurones et non de générations !

    la seule différence entre les générations est l’expérience mais la bonne , celle qui a fait ses preuves pas n’importe laquelle!

    TOUS ENSEMBLE , oui mais pas avec la devise de la mauvaise monnaie qui chasse la bonne!
    pour gérer un pays , ce n’est pas tolérable surtout avec seulement 250000 habitants environ!

  5. Bonjour Hirofarepote,
    Bonjour Hina Booste,

    Merci Hina d’avoir rapidement répondu à mon dernier commentaire…

    Concernant la forme, tu dis : « je me suis déjà exprimée sur l’identité sur un autre blog. Je n’y reviendrais donc pas. »
    N’ayant pas eu connaissance de cette déclaration, je maintiens donc ma précédente position à ce sujet… !

    Sur le fond, si j’ai bien compris, il s’agirait surtout pour toi de constituer « …une entente constructive des grands partis politiques autonomistes et petits partis non écervelés pour contrer une UPLD qui n’a qu’un but clairement affiché , celui de l’indépendance çàd du chaos. » ?
    Cela me semble bien être un langage d’exclusion, n’est-ce pas… ???

    Concernant la situation politique actuelle, je suis d’accord avec toi, c’est une situation inimaginable (comme le mouton à cinq pattes… !), et soutenue par une classe politique devenue « opportuni$te », plutôt qu’une classe politique autonomiste, voire même une classe politique indépendantiste… ???

    Pour conclure, et en attendant le moment opportun pour faire éventuellement ta connaissance et débattre de tout cela de vive voix, je reste persuadé que toi, comme moi, nous voulons la même chose pour l’avenir de notre petit Fenua, même si nos cheminements sont différents pour atteindre notre objectif… !

    Parahi,
    Quito

  6. Quito, je t’ai déjà répondu sur la question de l’identité à travers le blog de noindep.

    Je n’y reviendrai donc pas.

    c’est un langage de vérité car il est dangereux de continuer éternellement à vouloir ménager le chou et la chèvre! on a un résultat médiocre! la preuve.

    j’ai toujours dit que c’est une question d’hommes et de femmes et de comportements alors si on n’est pas sélectif , ce n’est pas la peine. Si c’est pour mettre des nuls encore à gérer le pays sous prétexte qu’il faut travailler avec tout le monde, non .

    Y-en -a marre des personnes royalement rémunérées et qui ont un cerveau de moineau! çà suffit! c’est inadmissible quand il y a une catégorie de la population qui meure de faim ou qui est mal nourrie.

    Pour trouver un compromis, tu pourrais te concentrer sur l’aspect institutionnel si cela va dans le sens de la limitation du nombre de représentants à l’assemblée par exemple, du nombre de ministres et de collaborateurs ( çà , c’est déjà fait mais pas souvent respecté!)etc etc , tout ce qui permet de réaliser une économie substantielle et justifiée compte tenu de la petitesse de notre fenua! là-dessus , oui , pourquoi pas?

    mais pour que les autonomistes gagnent les élections et que les meilleurs gouvernent avec un retour sur investissement et un QI digne de ce nom , aucune loi ne t’apportera cette garantie si ce n’est celle de la volonté des hommes et des femmes et ce n’est écrit nulle part !

    c’est dans les actes que cela se cristallise!

    Pour le côté pragmatique , la méthode , la réactivité etc .. cela ne pourra se faire que si on a une locomotive digne de ce nom.

    J’ai un groupe d’amis prêts à travailler dans l’intérêt général quitte à n’être rémunéré qu’aux smig et à former qui de droit pour certains à la seule condition d’avoir un réel leader capable d’orchestrer le pays dans la bonne direction et de faire le ménage sans états d’âme et que la bonne monnaie chasse la mauvaise sinon ce sera du temps perdu et consacré inutilement.

    Il faut que cela valse dans le bon sens!!!!avec une hierarchisation drastique des priorités , des actions audacieuses , des actions de restructuration, des réformes adaptées et un langage clair sans langue de bois et une pédagogie exemplaire vis à vis des citoyens .

    Tout cela doit être mené en un temps record et en même temps sans perdre de temps!
    On a déjà 5 années de retard dont 2 critiques depuis 2007, avant même la crise des subprimes. C’est dire que nous sommes vraiment mauvais!!!!

  7. Bonjour Hirofarepote,
    Bonjour Hina Booste,

    Excuses-moi Hina, mais je n’ai pas souvenir d’une réponse de ta part sur la question de l’identité (ou de l’anonymat ?), et qui soit intervenue sur le site de Politita.net … ???

    Ensuite, il ne s’agit pas pour moi de « …vouloir mélanger la chèvre et le chou… », il s’agit plutôt de faire tous les efforts nécessaires pour prendre en considération toute personne, ou tout groupe représentatif de personnes, mais d’attendre en retour de leurs parts le même degré de considération… !!!
    « Travailler avec tout le monde… » ne doit pas être un prétexte, mais une réelle volonté d’ouverture, mais pas à n’importe quel prix… !!!

    Je suis aussi d’accord avec toi que ma démarche à propos d’une révision statutaire et électorale ne donnera aucune garantie sur les qualités intrinsèques et les compétences de nos futurs élus, mais cela permettrait au moins la mise en place, de manière pérenne, d’un certain nombre de garde-fous et de contre-pouvoirs dans la représentativité et/ou dans le fonctionnement de nos institutions… !!!
    Je vous encourage, toi et tes amis, de continuer à travailler dans l’intérêt général, et ainsi apporter votre pierre à la ‘’reconstruction’’ de notre petit Fenua… !!!
    Evidemment, dans la limite de mes possibilités, j’essaierai d’en faire de même… !!!

    Pour conclure, je partage aussi ton analyse que le TEMPS risquerait de nous faire défaut… !!!
    Cependant, et contrairement à toi, je pense que le retard que nous avons déjà pris serait plutôt de l’ordre d’une génération de perdue… ???

    Parahi,
    Quito

    PS : Gagneront les futures élections celles et ceux pour qui les électeurs voteront, que ces futurs élus soient indépendantistes, autonomistes ou opportuni$tes… !!!

  8. On a , cela va de soi, les élus qu’on mérite mais après c’est quand-même le choix des élus pour désigner le président qui lui choisit ensuite ses ministres.

    Mais pour que tout cela se fasse sans trop de dégâts, il faut une forte représentativité chez les autonomistes et surtout dans un parti autonomiste qui pourra servir de locomotive en espérant que ce sera celui qui aura trouvé pour nous la bonne locomotive.

    Mais il ne faut surtout pas que les indépendantistes soient supérieurs en nombre car on va se retrouver dans une configuration où il va falloir composer avec des personnalités qui ont montré leurs limites . Cela peut-être aussi vrai chez certains ou certaines autonomistes.

    En fait , il faudrait rayer de la carte du gouvernement les opportunistes incompétents indépendantistes et autonomistes .

    l’idéal serait de conserver les autonomistes compétents tous partis politiques confondus sauf les écervelés car on n’en fera rien. c’est hopeless!

    la philosophie des indépendantistes ne peut convenir à notre modèle de développement . Notre pays est très différent de la Nouvelle-Calédonie en terme de ressources et de mentalités.

  9. Bonsoir Hirofarepote,

    Désolé d’avoir monopolisé ton site, aussi ceci sera ma dernière intervention pour répondre à Hina sur le présent sujet…

    Bonsoir Hina Booste,

    Je suis également d’accord avec toi que notre Territoire (je n’ose pas encore dire « Pays »…!) est très différent de la Nouvelle-Calédonie, et même très différent des autres collectivités de la République… !
    Néanmoins, on devrait s’inspirer de ce qui semble bien fonctionner dans ces collectivités ultra-marines et essayer d’appliquer les mêmes principes chez nous, en essayant de les adapter au mieux, et surtout en tenant compte du contexte et des particularités locales… !

    En fait, quel est (devrait être ?) notre modèle de développement… ???

    Parahi,
    Quito

  10. Quito, il faut sortir du contexte ultra -marin car il faut toujours , en effet, s’inspirer de ce qui a bien fonctionné à l’extérieur et l’adapter , l’ajuster en fonction de nos spécificités locales.

    Cà , c’est un fait ,quand on est capable de faire de la veille socio-économique! ce qui n’est pas le cas malheureusement.

    J’aime bien de façon globale l’exemple scandinave !

    Pour notre modéle de développement, c’est simple , c’est celui qui existe depuis l’ouverture de notre aéroport international jusqu’à ce jour !

    hirofarepote a rédigé de multiples billets là-dessus, l’ieom et l’ispf.

    et c’est un modèle qui ne convient pas aux indépendantistes puisqu’il est ancré sur l’autonomie .

    Pour ce qui devrait être un modéle économique de développement adapté à son temps, çà c’est autre chose !! pour l’instant, on ne sait pas trop où on va !il n’y a aucun plan de relance digne de ce nom. c’est de l’amateurisme, on rafistole . On va faire 2 collectifs budgétaires en l’espace de 15 jours, ce n’est pas très sérieux !

    On gesticule pour faire croire qu’on fait mais en fait, on subit et on panique quand il y a un mouvement de protestation et on fait du replatrâge !et souvent on pratique la politique de l’autruche.

    On creuse un trou et on n’y met sa tête le temps qu’il faut!
    A ce rythme -là, on ne peut que couler ! et c’est le cas , c’est la descente aux enfers!

  11. J’ai passé un bon moment à lire vos idées auxquelles j’adhere entierement. Vos échanges sont constructifs.
    Je trouve enfin des gens qui ont une vision d’une Polynésie en laquelle ils croient encore.


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